vendredi 27 septembre 2013

"Les Ailes de l'espoir" (David Cockney / Pascal Comblez)

                                
IMGP0092.JPGPolicier à Hornu, Pascal Comblez (45 ans) est l'auteur du roman "Les Ailes de l'espoir", inspiré de la légende des anges de Mons durant la première guerre mondiale. Il vient de répondre aux questions du journal "La Province" :
 
"Policier et écrivain, un mélange surprenant?
- Oui, mais je n'étais prédestiné à écrire. C'est arrivé par hasard. Ce n'est pas un rêve que je nourris depuis 20 ans. Je me suis lancé pour raconter la bataille de Mons parce que cette histoire m'a intrigué et que j'avais envie de la faire connaître pour que l'on n'oublie pas ce qui s'est passé.
 
- Pourquoi vous être lancé avec cette légende des anges de Mons?
- A la base, je ne connaissais pas l'histoire de la bataille de Mons. Un jour, je suis allé au musée militaire et j'ai vu la peinture "Les Anges de Mons" de Marcel Gillis. Je suis resté subjugué par cette peinture ; elle m'interpellait. J'ai discuté avec le responsable qui m'a expliqué qu'il avait rencontré un vétéran. Et cet homme lui a raconté la légende des anges de Mons. Il y croyait tellement qu'il ne fallait surtout pas dire que c'était une légende inventée. Pour lui, l'histoire était véridique! J'ai commencé à m'interroger :
qu'est-ce qui s'est vraiment passé? Je suis rentré, je me suis mis devant mon ordinateur et j'ai écrit.
 
- Vous décrivez votre livre comme une fiction romancée?
- Oui, je pars de faits réels. Je me suis beaucoup renseigné, j'ai lu, je me suis documenté, car je voulais que mon histoire se base sur la réalité. Après, j'étoffe le roman avec de la fiction, comme une histoire d'amour par exemple. J'ai mis quatre ans à l'écrire, j'ai tout fait de A à Z.
 
- Vous avez publié ce roman sous le nom de David Cockney. D'où vient ce pseudonyme?
- Il faut savoir que je suis un vrai fan de l'Angleterre et de Londres. Dans mon livre, il y a d'ailleurs beaucoup de références à Londres. Et il y a un quartier dans la ville qui s'appelle Cockney, avec son propre argot, sa propre façon d'être. J'adore ce quartier qui m'a inspiré. Et puis pourquoi David? Je ne sais pas, çà sonnait bien.
 
- Votre livre est sorti il y a cinq ans. Pourquoi avoir gardé l'anonymat jusqu'à aujourd'hui?
- Je ne voulais pas que l'on sache que c'était moi qui l'avais écrit. Je ne l'ai pas fait pour la gloire, je voulais rester humble et discret. Je l'ai seulement dit à ma famille et quelques amis proches, je ne voulais pas être connu du grand public.
 
- Et pourquoi vous révéler au grand jour maintenant?
- Je ne sais pas, je me suis réveillé un matin et j'avais envie de le dire. Comme je suis policier à Hornu, je voulais rester discret pour ne pas que l'on me retrouve. Mais maintenant, je ressens cette envie malgré tout de dire à tout le monde que ce livre est de moi. C'est un an avant toutes les commémorations des 100 ans du conflit 1914-1918. C'est peut-être le meilleur moment?
 
- Vous allez en rester là avec juste un seul livre?
- Non, je suis en train d'en écrire un autre et j'en prévois déjà un troisième. Trois thèmes me passionnent :  l'histoire militaire, la fête de Noël et les combats. Ce sont des sujets qui m'inspirent. Et puis, je suis un passionné de cinéma. Je me suis lancé dans cette aventure en me disant que je pourrais adapter mon livre sur le grand écran. J'ai contacté l'une ou l'autre maison de production. Cela n'a rien donné pour l'instant mais je continue".
 

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