dimanche 21 octobre 2012

Nouveau roman de Françoise Pirart

L'auteur belge Françoise Pirart est passionnée par les Lettres depuis toujours :  "Quand j'étais petite, enfant et adolescente, j'étais une grande lectrice. J'avais en plus la chance d'avoir une soeur qui avait six ans de plus que moi. Je mélangeais donc la littérature pour enfants et pour adultes. Je pouvais passer du "Club des 5" aux écrits de Zola ou de Sartre. A l'époque, je ne comprenais pas tout forcément, mais je les découvrais. Ce qui me plaît dans la lecture, c'est d'être entraîné par des personnages qui ont une vie différente de la mienne. Quand j'ai écrit mon dernier roman, je n'étais pas à Mons, mais dans la neige, dans les ténèbres comme mon personnage. C'était très prenant", a-t-elle confié au groupe Sud Presse.

Françoise Pirart a travaillé dans différents milieux professionnels (équitation, secrétariat, traduction, p.ex.). Aujourd'hui, elle vit de l'écriture : elle organise des ateliers d'écriture, elle travaille pour l'asbl Alpha Mons-Borinage (alphabétisation des adultes), elle écrit des romans et la biographie de particuliers. Elle habite à Casteau près de Mons. Son dernier roman s'appelle "Sans nul espoir de vous revoir" et est sorti en septembre dernier aux Editions Luce Wilquin. Il raconte l'histoire de Jérémy qui se lance en 1820 dans la traversée de l'Empire russe jusqu'en Sibérie. Pendant ce temps, Elisabeth se désespère à Paris...

Françoise Pirart écrit également la biographie de particuliers à qui elle fournit un manuscrit sous format papier et numérique. Certains tentent ensuite de le faire publier, tandis que d'autres font imprimer des exemplaires juste pour la famille. Elle a raconté à Sud Presse comment était né ce projet :  "C'était un jeune homme qui voulait qu'on écrive l'histoire de sa grand-mère slovaque qui avait eu un destin particulier. Elle avait traversé l'Europe en guerre dans l'idée de prendre un bateau en partance pour les Etats-Unis. Tout est parti de là. C'était ma première expérience dans ce domaine. Bien souvent, il y a l'idée de laisser une trace pour les descendants, mais ce n'est pas la seule raison. Pour certains, il y a une idée thérapeutique sous-jacente. En parlant, ils se libèrent d'un poids. D'autres veulent témoigner de leur parcours pour que les gens sachent qu'il y a moyen de s'en sortir malgré tout. Et puis, parfois, il y a des raisons beaucoup plus mystérieuses que je n'arrive pas toujours à déterminer moi-même. Les rencontres sont indispensables car il faut qu'une relation de confiance s'installe. Je demande aussi aux gens de fournir un maximum de documents, de photos, de lettres. C'est parfois bouleversant mais je suis bouleversée à distance. Quand on met des mots sur tout çà, cela devient aussi un travail. Je rentre dans la vie des gens mais j'en sors aussitôt. Je ne me sers jamais de leurs témoignages pour mes romans. Enfin, il faut que le livre soit attrayant, agréable à lire, qu'il y ait du suspense, des personnages touchants".

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