mercredi 29 février 2012

Décès de l'écrivain belge Guy Vaes

On a appris cette semaine le décès de Guy Vaes (85 ans), l'un des derniers grands écrivains francophones de Flandre. Il était né en 1927 dans une famille francophone et lettrée d'Anvers, une ville qu'il n'a jamais quittée. Il devient journaliste et sort de l'ombre en 1983 lorsqu'il reçoit le Prix Rossel pour son roman "L'Envers", paru...une trentaine d'années après "Octobre long dimanche", son livre précédent. Le succès de "L'Envers" et l'accueil enthousiaste des critiques l'ont rendu plus productif de 1994 à 2002 : "L'Usurpateur", "Les Apparences", "Les Stratèges", "La flèche de Zénon" et "Les Cimetières de Londres". En 2007, les Editions du Cri publient un recueil de ses plus belles chroniques parues au cours de sa carrière dans la presse.

lundi 20 février 2012

Le parcours littéraire de Xavier Deutsch

L'écrivain belge Xavier Deutsch retrace son parcours littéraire à la revue "Le Carnet et les Instants". Tout commence en 1987-1988 lorsqu'il passe une année à Paris : "J'avais trois manuscrits que je suis allé déposer chez trois éditeurs : Gallimard, Grasset, Le Seuil. Le premier a été séduit par un des trois textes. J'avais 21-22 ans, j'étais insouciant et j'avais assez de culot pour m'adresser à ces trois éditeurs-là. Je me disais que si çà ne marchait pas, je me tournerais vers d'autres. Il se trouve que çà a marché. Aujourd'hui, je mesure mieux la chance que j'ai eue, mais à l'époque, j'y voyais comme une évidence. J'étais euphorique et insouciant. Je ne connaissais pas du tout les codes, dans une ville et dans un monde nouveaux pour moi. Les choses se sont passées de manière naturelle, j'ai eu des contacts avec une éditrice Geneviève Brisac, avec qui j'ai travaillé en bonne intelligence, d'une manière étrangement fluide. Il y avait un rapport de confiance sur le plan humain et un vrai dialogue sur le texte. Je me suis senti accompagné d'une manière bienveillante, considéré comme un interlocuteur valable au sein de la maison Gallimard. Je ne crains pas de dire que je dois tout à Geneviève Brisac qui a été clairement à l'origine de mon entrée en littérature. Je lui conserve une reconnaissance qui durera jusqu'à ma mort. Elle m'a mis le pied à l'étrier".

"La nuit dans les yeux" sera le seul livre publié chez Gallimard. Quand Geneviève Brisac quitte Gallimard pour travailler comme directrice littéraire à l'Ecole des Loisirs, Xavier Deutsch décide de la suivre, ce qui explique que cinq de ses romans ("Les garçons", "Les foulards bleus", "La petite rue Claire et Nette", "La petite soeur du Bon Dieu" et "Allez! Allez!") sortent chez l'Ecole des Loisirs jusqu'à la fin de leur collaboration à la fin des années 90 après le refus de plusieurs manuscrits.

Ce passage par l'Ecole des Loisirs lui vaut l'étiquette d'auteur jeunesse : "L'idée qu'il y ait des éditeurs qui se spécialisent ou qui se diversifient en plusieurs collections ne me gêne pas du tout. Mais je ne suis pas un auteur jeunesse. J'écris des romans comme un boulanger cuit du pain, sans se poser la question de savoir si ce pain va être mangé par une petite fille, un adolescent, une femme adulte ou un vieillard. Je suis heureux et fier que mes livres circulent dans les écoles et soient lus par des jeunes lecteurs, car j'ai l'impression de prendre part à leur initiation littéraire, à leur entrée dans la lecture, mais je n'écris pas spécifiquement en fonction de ce public. "Onze" et "Le cantique des carabiniers", mes derniers romans publiés chez Mijade, considéré aussi comme un éditeur jeunesse, s'adressent pour moi à n'importe quel lecteur de 12 à 112 ans. Les circonstances ont fait que ces romans paraissent chez des éditeurs jeunesse. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'il y a peu d'adultes qui vont faire la démarche de lire un roman qui a les apparences d'un roman jeunesse".

Souhaitant se détacher de cette étiquette, Xavier Deutsch se tourne au milieu des années 90 vers un éditeur généraliste pour rencontrer un autre public : Christian Lutz qui a créé en 1981 les éditions Le Cri. Xavier explique : "Mon nom commençait à circuler en Belgique et il a été ravi que je vienne lui proposer un manuscrit. Il l'a accepté d'emblée. Je lui ai donné le manuscrit du premier volume, "Too much". Il l'a trouvé magnifique. Quand je lui ai annoncé qu'il y aurait encore deux volumes, il les a acceptés alors qu'il n'avait pas encore lu le deuxième, "Sur la terre", et que le troisième, "Comme au ciel", n'était pas encore écrit. Voilà le début de l'histoire avec Christian Lutz. Cela était inespéré pour moi, d'autant que j'étais encore jeune à l'époque. C'est mon éditeur historique, celui qui a publié les romans de mon épanouissement, après Geneviève Brisac qui a été l'éditrice de mes débuts, qui m'a permis d'exister. Christian Lutz a publié plusieurs de mes romans que je considère comme emblématiques de mon travail. J'ai travaillé longtemps avec lui au nom de ses nombreuses qualités. C'est un amoureux de la littérature, sincère, entier, loyal, passionné par son travail. Il a des amitiés très durables avec des écrivains comme Gaston Compère, aujourd'hui décédé, Pascal Vrebos, Yves-William Delzenne. Par ailleurs, il est audacieux, ce qui est probablement sa plus grande qualité. Certains de mes romans n'auraient probablement pas été publiables ailleurs. Je lui ai mis entre les mains des romans extrêmement atypiques, difficiles à défendre sur le plan du marché littéraire et qu'il a publiés sans hésiter".

En janvier 2011, c'est la rupture entre Xavier Deutsch et Christian Lutz, et ses 12 romans publiés par les éditions du Cri ne sont plus disponibles.

Autre maison d'édition figurant dans la bibliographie de Xavier : le Castor Astral. C'est une maison française située à Bordeaux qui a lancé une collection "Escales du Nord" orientée vers la Belgique, tant francophone que flamande, à l'initiative de l'auteur belge Francis Dannemark : "Comme j'avais de bons rapports avec Francis Dannemark et qu'il m'avait fait comprendre qu'il me publierait volontiers, je lui ai soumis des textes et j'ai ainsi publié trois volumes chez lui, tout en continuant à publier au Cri. Je suis très content d'avoir publié trois livres avec Francis Dannemark mais il n'a visiblement pas souhaité poursuivre l'aventure, une aventure que je ne renie pas". Publié par le Castor Astral, "La belle étoile" lui vaudra le Prix Rossel 2002.

Après plus de vingt ans dans le monde littéraire, Xavier Deutsch conclut : "Je pense que la logique économique a pris le dessus comme pour les joueurs de football ou les pilotes de Formule 1 confrontés à des transferts. Je n'aimerais pas être un auteur débutant aujourd'hui. J'ai eu la chance de commencer dans les années 80 où je pense que l'on pouvait être atypique. Aujourd'hui, la logique économique est devenue tellement dure que les éditeurs font preuve de moins d'audace, de témérité. C'est plus compliqué pour eux comme pour les auteurs, sans compter l'arrivée d'Internet. Les éditeurs sont vigilants et prudents : ils attendent un peu de voir car ce n'est pas le moment de prendre des risques. Il y a une telle profusion de titres aussi. Ce n'est pas facile pour eux non plus d'exister. Je me suis marié il y a deux ans, à 44 ans, et ma femme est la femme de ma vie. Je vis avec elle un bonheur d'une évidence rare. Dans ma jeunesse, j'ai connu des aventures longues, courtes, sereines ou tourmentées, et je m'aperçois qu'il y a une espèce de corrélation entre mon histoire auprès de mes éditeurs et mon histoire affective. Je rêve de trouver en littérature l'éditeur de ma vie. J'ai eu des rencontres, des histoires, des aventures, longues avec Le Cri, courtes avec Le Castor Astral, de grands bonheurs et des déceptions, mais je cherche encore l'éditeur de ma vie. Je sais qu'il existe. Pour le moment, je suis publié par Mijade et Laffont, et je m'y trouve bien. Cette année, j'ai écrit trois romans, dont un commandé par l'asbl Lire et Ecrire, une pièce de théâtre et quelques nouvelles. Mais je n'ai pas d'assurance d'être édité. Il arrive encore que des éditeurs me refusent un manuscrit. Rien n'est jamais acquis ; c'est dur".

mardi 14 février 2012

Les 20 ans de la maison d'édition belge Luce Wilquin

A l'occasion des 20 ans de sa maison d'édition, Luce Wilquin (www.wilquin.com) raconte son parcours dans la revue "Le Carnet et les Instants". Après avoir travaillé dans plusieurs maisons d'éditions, elle se lance :

"Comme nous devions à terme rentrer en Belgique, j'ai fondé en février 1992 une maison d'édition de droit belge. J'avais des auteurs suisses, mais belges aussi, comme Françoise Houdart et Gérard Adam qui furent en fait les deux premiers auteurs publiés à cette enseigne. J'ai travaillé sur les deux pays depuis Lausanne, mais en revenant en Belgique tous les mois pour une semaine. J'étais basée chez mes parents à Dour, ce qui fut donc la première adresse de la maison. Devenue éditrice indépendante, les portes sont alors beaucoup plus difficiles à ouvrir que comme salariée, et il importe de faire ses preuves. C'était un peu rude, mais somme toute normal. Je voulais construire un catalogue de qualité, et je me suis toujours refusée à sortir le carnet de chèques pour solliciter des auteurs d'autres maisons comme cela se fait souvent. Ceux qui sont venus chez moi l'ont toujours fait de leur propre chef.

Au bout de dix ans, je commençais à piaffer un peu. On me considérait comme un petit artisan régional. On doutait de la qualité et du travail fait avec les auteurs. Je répondais qu'il fallait leur demander à ces auteurs ce qu'il en était. Pour certains, il fallait presque reconstruire tout le roman. Ce qui a été le plus dur, surtout dans les dix premières années, c'était de faire passer l'idée que je créais un catalogue qui, sur le long terme, pourrait imposer sa cohérence et sa qualité. Côté financier, les choses étaient difficiles aussi.

Puis, cela a évolué. On a maintenant un contrat-programme de cinq ans, une bouffée d'oxygène bienvenue face aux risques à prendre. Il fallait tenir, tenir. Au bout de quinze ans, cela allait déjà beaucoup mieux. On connaissait la maison. J'ai eu des problèmes de diffusion-distribution en France. Ce n'est jamais facile pour un éditeur belge d'imposer ses auteurs dans une France très protectionniste, ce qui n'est pas vrai dans l'autre sens, loin de là... On en est arrivé au point que chaque livre vendu nous faisait perdre de l'argent! Maintenant, çà va mieux, on a créé notre petite structure qui alimente toutes les semaines les librairies françaises, lesquelles nous envoient quotidiennement des commandes. La machine tourne, et l'on travaille régulièrement avec plus de 200 libraires français. En Suisse, çà marche très très bien avec les auteurs suisses (mieux qu'avec les Belges ou les Français). En Belgique, çà va de mieux en mieux parce que les libraires nous soutiennent. On a notre place dans la plupart des librairies et tous nos tirages ont dès lors grimpé.

J'ai toujours mis l'accent sur les relations humaines. J'ai eu quelques expériences malheureuses avec de très bons auteurs avec qui çà s'est mal passé, mais je suis trop vieille pour supporter l'adversité! En fait, je tiens à travailler un peu à l'ancienne dans un esprit familial. Je suis la "maman" de 140 auteurs qui fait en sorte qu'ils se retrouvent au moins une fois par an. Et qu'ils aient des rapports entre eux, notamment lors de rencontres en librairie, où je suis là en général. Cela se passe très bien : les auteurs se lisent et se commentent aussi entre eux. C'est rare dans une maison d'édition. Il y en a même qui lisent les manuscrits des autres avant moi. Certains sont devenus des amis. Cet esprit-là, j'y tiens beaucoup.

Je suis très intuitive. Si la première rencontre avec un auteur ne se passe pas bien, je vais hésiter. Et si je suis traitée comme je ne souhaite pas l'être, ce sera tout de suite non. Défendre un livre aujourd'hui exige de plus en plus d'effort et de travail. Et si l'attelage auteur-éditeur-libraires (important, les libraires) ne file pas dans la même direction, rien ne va plus. Je tiens aussi à maîtriser tout le parcours du livre, du manuscrit à la mise en page et à la couverture, jusqu'aux relations avec la presse. Je ne peux évidemment pas maîtriser la diffusion-distribution, mais, hors le travail du représentant, je noue des contacts privilégiés avec les libraires. L'alchimie prend ou ne prend pas, et parfois un livre sort du lot sans que nous ne l'ayons vraiment prévu, alors qu'un autre qui me paraît excellent ne décolle pas. Ah si l'édition était une science exacte... En fait, l'édition littéraire, c'est toujours une sorte de poker.

Nous sommes très attentifs à l'évolution des technologies et nous sommes la première maison d'édition littéraire en Belgique à prendre le virage du numérique. Je suis pour ma part très attachée au papier, alors on va travailler en parallèle avec les deux. Et faire passer le catalogue au numérique par blocs de 100 titres. Ce qui donnera une seconde vie à certains textes. Je dois avouer que j'ai des gens très efficaces et talentueux parmi mes proches.

Je sors deux romans pour la Foire du Livre de Bruxelles : un de Françoise Lalande, énorme roman à la russe que je tiens pour un chef d'oeuvre, et le beau second roman de Nathalie Cohen. Je travaille aussi à la célébration de nos vingt ans, qui associera les lecteurs, les libraires, les bibliothécaires et les auteurs à une lecture-spectacle : 20 extraits de textes avec deux comédiens et un musicien. La première aura lieu le jeudi 1er mars à la Foire du Livre de Bruxelles. Ce module devrait circuler en Belgique, et si tout va bien, à l'étranger au cours de l'année 2012".

A lire aussi : mes articles sur Françoise Houdart (http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2009/12/nee-pelagie-d-francoise-houdart.html) et Geneviève Bergé (http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2011/11/le-parcours-litteraire-de-genevieve.html) qui sont toutes deux publiées par les éditions Luce Wilquin.

samedi 11 février 2012

Sortie des mémoires de Henri Vernes

A l'occasion de la sortie de ses mémoires aux éditions Jourdan, Henri Vernes (93 ans), le papa de Bob Morane, a accordé une interview au journal "Le Soir" :

"Ces mémoires sont écrits avec beaucoup de verve, comme un roman?
- Je me suis fait plaisir. J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à écrire. J'ai commencé à l'école à 15-16 ans ; j'écrivais de petites histoires pour moi. Même quand je suis pressé par le temps pour Bob Morane, je me fais plaisir en écrivant. Et c'est la même chose dans mes mémoires, je m'amuse avec la langue.

- Vos aventures, vos voyages, votre vie de diamantaire, de boxeur, de journaliste, tout cela est-il plus qu'une légende que vous avez forgée?
- Tout cela est vrai. J'ai fait beaucoup de boxe, pas comme professionnel. La boxe, c'est le sport le plus difficile : quand on perd, on prend sur sa gueule. J'ai fait çà entre 14 et 20 ans, puis j'ai repris pendant la guerre. Je m'entraîne encore quelques fois dans mon garage. J'ai épousé la fille d'un gros diamantaire à Anvers. Un mariage qui n'a pas duré. Comme je n'avais aucun avenir possible, comme je n'étais bon à rien, je suis devenu diamantaire. Pendant un an, j'ai été membre du Diamond Club. Pendant la guerre, j'ai rencontré Alice, qui était agent du MI6. De fil en aiguille, je suis devenu moi-même âgent du MI6. J'ai fait çà pendant deux ans, avec les risques que cela comportait. Oh, ce n'était pas James Bond : on glanait des renseignements à gauche et à droite, des tas de petites choses qu'on transmettait à Londres.

- Et vous avez été journaliste?
- Oui. J'ai travaillé comme correspondant à Paris d'un journal du nord de la France : "Nord Soir". Tous les matins, j'envoyais mon papier. J'étais payé au mois. Mais le gars qui m'avait introduit au journal, Jacques Delaunay, qui a écrit des bouquins sur la guerre, prenait la moitié de mon salaire. Mes articles que j'envoyais à "Nord Soir", je les revendais à une agence de presse américaine qui s'appelait Overseas News, dont le patron est devenu chef du service de presse de John Kennedy.

- Vous êtes un homme à femmes?
- Oui, je ne le cache pas. Il y a 3,5 milliards de femmes de par le monde. Il est normal que j'en ai rencontré quelques-unes. Et je me souviens de toutes. J'ai eu des aventures féminines très longues et d'autres très courtes. Mais Mado, c'est la seule femme que j'ai vraiment aimée dans ma vie.

- Dès 1953, vous avez écrit un Bob Morane tous les deux mois. Facile?
- J'ai la chance d'écrire comme çà vient. Ca n'a jamais été un problème. Un roman, çà doit se faire en tenant compte du hasard, comme la vie. J'écris un premier chapitre, je ne sais pas vraiment où je vais, çà s'enchaîne et... Le premier Bob Morane, "La vallée infernale", a été écrit à Bruxelles. Mais j'avais prévu un voyage en Amérique du Sud en bateau. J'ai envoyé de la Martinique le deuxième volume, "La galère engloutie". J'ai écrit un troisième et un quatrième en Amérique du Sud. Quand je suis revenu, je me suis rendu compte que Bob Morane, çà marchait bien. Et j'ai continué.

- Si vous n'aviez pas écrit Bob Morane, vous auriez pu écrire des tas d'autres livres. Morane ne vous a-t-il pas un peu bouffé?
- Dans "Le Carnet et les Instants", il y a un article sur le livre que j'ai écrit il y a longtemps et que La Pierre d'Alun a publié en 2009, "La forêt du temps". L'auteur disait qu'il était dommage qu'Henri Vernes se soit consacré à Bob Morane, car il aurait pu écrire autre chose. Mais c'est la vie...

- Aujourd'hui, vous êtes toujours actif?
- Ah oui! Je fais encore des Bob Morane, mais quelqu'un les écrit pour moi. Je donne les idées et quelqu'un fait un premier jet que je corrige. Mais je vais m'en faire un tout seul pour mon plaisir à moi, pour ne pas rester sans rien faire. Il ne faut jamais s'arrêter. Je ne comprends pas les gens qui veulent prendre leur retraite. Arrêter, c'est mourir".

dimanche 5 février 2012

Agenda

11 février 2012 à 16h : rencontre avec Michel Joiret pour son roman "Madame Cléo" à Imagin'air (1050 Bruxelles).

28 février 2012 de 12h40 à 13h30 : dans le cadre des Midis de la Poésie, récitation des poèmes de Charles Bertin par Jacques Cels au grand auditorium des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Plus d'infos sur www.midisdelapoesie.be

Du 1er au 5 mars 2012 : 42ème Foire du Livre de Bruxelles qui aura cette année comme thème "Sex, books and rock'n'roll". Plus d'infos sur www.flb.be

Du 2 au 4 mars 2012 : récital de l'Atelier poétique de Wallonie à la Maison de la Poésie à Namur. Plus d'infos sur www.maisondelapoesie.be

17 mars 2012 à 16h : rencontre avec Geneviève Damas, Prix Rossel 2011 pour son premier roman "Si tu passes la rivière", à Imagin'air (1050 Bruxelles).

17 mars 2012 à 14h : dans le cadre de la Journée Mondiale de la Poésie, Eric Brogniet donne une conférence sur la poésie des troubadours et ses thèmes fondateurs, à travers la poésie arabe pré-islamique, l'Espagne arabo-andalouse et le courant libertin des clercs-vagants. Plus d'infos sur www.maisondelapoesie.be

21 mars 2012 à 11h30 : dans le cadre de la Journée Mondiale Poésie-Enfance, des enfants de moins de 13 ans écrivent, à travers le monde, des poèmes sur le thème "Une fraternité de toutes les couleurs". Plus d'infos sur www.mipah.be

27 mars 2012 à 20h15 : lecture-spectacle de "Marcel", le premier roman d'Erwin Mortier (le lieu n'a pas encore été communiqué).

28 mars 2012 à 18h30 : présentation du livre "Délices et supplices de l'au-delà. La Vie après la vie" de Xavier De Schutter à la Bibliothèque des Riches-Claires à Bruxelles.

29 mars 2012 de 12h30 à 13h30 : présentation des romans "La chienne de Naha" de Caroline Lamarche et "Le ravissement des femmes" de Corinne Hoex à la Cinémathèque à Bruxelles.

29 mars 2012 à 19h : rencontre avec Marie-Ange Bernard (de la revue "Francophonie vivante") et François Provenzano (auteur de "Vies et mort de la francophonie. Une politique française de la langue et de la littérature") à la Maison de la Poésie à Namur. Plus d'infos sur www.maisondelapoesie.be

30 mars 2012 à 18h : dans le cadre du Cercle de la Rotonde, rencontre avec les auteurs Colette Nys-Mazure, Françoise Lison-Leroy, Jean-Pierre Nicol et Philippe Mathy à la Maison de la Culture de Tournai. Plus d'infos sur www.lecercledelarotonde.be

Jusqu'au 24 août 2012 : exposition aux Archives et Musée de la Littérature à Bruxelles de manuscrits, livres, revues, photos et documents extraits du Fonds Henry Bauchau. Plus d'infos sur www.aml-cfwb.be